•               Les trains jouets anciens à l'échelle O



    Le "Zéro" qui est apparu au début du XXème siècle correspond à un écartement entre axes des rails de 35 mm (32mm entre faces internes des rails). C'est l'appellation du modélisme ferroviaire à l'échelle du 1/43,5. Pour les trains jouets, l'échelle du 1/43,5 n'est pas toujours respectéee. L'échelle O constitue l'écartement le plus utilisé entre 1914 et 1960.

    La plupart des trains électriques utilisaient une voie à 3 rails avec un rail central de prise de courant le plus souvent identique aux rails externes.

    Au début, les trains jouets étaient fabriqués en bois, en fer blanc puis en tole lithographiée. Les peintures ou les lythogravures peuvent être très colorées, voir "criardes" pour certaines marques de l'époque. A partir des années 30 on utilise le métal moulé ou "zamac". Alliage de zinc et de plomb, il permet nombre de détails, réalisés à l'aide d'un unique moule. Toutefois, les trains en zamac sont lourds, fragiles et vieillissent mal. Ce matériau est alors utilisé principalement pour la seule production de locomotives, les wagons restant en tole.

    Dans les années 60, le zamac a été remplacé par le plastique. La reconversion trop tardive de JEP à ce matériau a entraîné sa fin.

    Les marques à la fin du 19ème siècle étaient "Maltète et Parent", "F.V" avec une production assez importante, "C.R" (Charles Rossignol, 1868-1962), "D.S", "Radiguet" et d'autres encore. Puis vint le "Jouet de Paris" constitué de la plupart des marques ci-dessus mentionnées. En France au XXème siècle de nouveaux noms virent le jour en ce qui concerne la fabrication de train-jouet: "JEP", "L.R", "EDOBAUD", "B.L.Z", "JOUSTRA".

    Certaines de ses marques ont survécues un temps au déclin du train-jouet et à la naissance du modélisme ferroviaire.

     

     

     
     
     

                                                    vous pouvez consulter le site pour en savoir d'avantage

                                                          http://www.train35.com/popupbasic.html


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  • Un magnétophone est un appareil permettant d'enregistrer des sons sur une bande magnétique. Les bandes peuvent être en bobine ou en cassette.

    Le nom Magnetophon était au départ une marque déposée par AEG (Telefunken) et IG Farben et désignait les seuls enregistreurs à ruban. Ce terme est passé dans le langage courant, devenant une sorte de nom commun.

    Le principe est de polariser grâce à un électroaimant (tête magnétique), les particules métalliques magnétiques d'un support souple en ruban, défilant à vitesse constante sur la tête.

    Technique des bandes [modifier]

    Les bandes magnétiques ont eu historiquement deux supports :

    • Acétate : cette bande était bon marché à fabriquer, mais supportait très mal les contraintes mécaniques (arrêt brusque, par exemple), et obligeait à introduire dans les magnétophones des mécanismes délicats de régulation de tension de bande. Le risque de rupture des bandes restait important si on utilisait des bobines émettrice et réceptrice de taille différente (à cause de l'inertie différente des bobines)
    • Polyester : plus onéreux à l'achat, il avait une résistance mécanique bien meilleure et finit dans les années 1970 par détrôner complètement l'acétate, reléguée à l'établissement des seuls enregistrements "jetables".

    Les bobines étaient en plastique ou en métal, et semblables à celles de projecteurs de cinéma 8 mm. Les diamètres les plus courants étaient 8 cm (dictaphones) 13 cm (matériel mobile), 18 cm (matériel domestique) et 27,5 cm (matériel professionnel). La durée typique d'une bobine de 13 cm de diamètre était de 1 heure.

    Les bandes pouvaient être retournées en fin d'enregistrement pour assurer une seconde session (certains magnétophones étaient même auto-reverse en fin de bande). Les mêmes bandes étaient utilisées pour les enregistrements pleine piste, 2 pistes et 4 pistes, mais les enregistrements n'étaient évidemment pas compatibles. Un appareil à 4 pistes pouvait lire incorrectement les pistes d'un enregistrement effectué sur un 2 pistes. Et un magnétophone 2 pistes ne pouvait pas lire une bande 4 pistes (2 pistes sur 4 étant lues à l'envers, le résultat était inaudible, à moins que seules 2 pistes sur 4 aient été enregistrées).

    La cassette lancée par Philips en 1963, plus commode à manipuler, lui fera remplacer peu à peu la bande dans les années 1970, permettant l'apparition d'une gamme étendue d'appareils de toutes tailles allant du très compact walkman à de très sophistiqués appareils 3 moteurs, 3 têtes. Un autre système à cassette plus volumineux, le système DC soutenu par Grundig et Telefunken, ne s'imposera pas malgré sa qualité sonore au début très supérieure. Durant les années 70 et 80, la cassette Philips est devenue apte à reproduire des enregistrements de haute fidélité (principalement pour les raisons suivantes: apparition de bandes aux qualités magnétiques très supérieures, chrome (1973), puis métal (1979); apparition des réducteurs de bruit, essentiellement le Dolby B (1968), C (1980), HX Pro (1982) puis SR (1986)). D'autres types de cassettes ont connu des bonheurs divers: la cartouche 8 tracks ( 4X2 pistes à bande sans fin ) a connu un certain succès dans les applications autoradio aux USA, mais finissait immanquablement par se caler, l'Elcaset de Sony ( bande 1/4" à 9,5 cm/s ), arrivée trop tard (1976) et hors de prix.

     

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

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  • DOG


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    Le mouvement hippie naquit en Californie au milieu des années 1960 ; le terme de «hippies» fut utilisé pour la première fois en septembre 1965 dans un journal de San Francisco, l'Examiner, et fait référence à l'argot hip, qui désigne un rythme jazz ou encore un fumeur de haschisch. La contre-culture hippie reprit le thème du voyage en le concevant comme un élargissement de la conscience. Les hippies n'appartenaient à aucun mouvement structuré, et ne se définissaient que par un style de vie en rupture avec celui des générations précédentes. On peut pourtant dégager un ensemble de croyances partagées par les hippies, qui constitue l'ossature du «flower power» : la vie en communauté, la musique, les drogues, les philosophies orientales, une approche nouvelle des relations humaines fondée sur la paix et l'amour — «peace and love», selon le slogan du flower power.

     

     
     

    Qu'est ce qu'un HIPPIE?

    Avant tout, il faut faire une distinction entre beatnik, hippie et yippie. Par contre, l'appellation baba cool est un synonyme familier de hippie. Ces trois catégories de jeunes ont certaines ressemblances, comme leur aspect (cheveux longs, ) ainsi que leur rébellion envers la société. Pourtant, ces mouvements ont quelques différences.

    Tout d'abord, les beatniks (ou beats) furent les premiers à contester la société matérialiste. Ils apparurent dès le début des années cinquante aux États-Unis, donc bien avant les hippies. Leur mouvement ne s'étendit pas jusqu'en Europe, mais inspira par la suite les hippies. Ces derniers prirent en fait exemple sur eux, à la différence près que les beatniks étaient plutôt intellectuels, individualistes et aventuriers. Ils venaient plutôt des couches défavorisées du peuple et militaient contre la pauvreté et la misère. De plus, ils ne croyaient absolument pas en Dieu a la différence des hippies qui eux recherchent une spiritualité.

    À la base, les hippies étaient des gens qui désiraient avant tout profiter de la vie, par exemple en usant de drogues diverses ou en recherchant la spiritualité. Ils méprisaient le confort et les intellectuels. La majorité d'entre eux sortaient d'un milieu bourgeois, mais en avaient honte. Ils firent leur apparition au milieu des années soixante, connurent leur apogée un peu partout dans le monde après mai 68, et déclinèrent vers la fin des années septante, pour laisser la place aux punks, « new wave » et « teddy boys », qui étaient des mouvements assez violents de jeunes des années huitante. Plus rien à voir avec « peace & love » ! ! !

    Les yippies, quant à eux, avaient presque les mêmes idées que leurs prédécesseurs beatniks, mais étaient plus engagés politiquement. Ils voulaient continuer le combat contre la société et ses injustices. Ils étaient pour la plupart des jeunes de gauche actifs, dressés contre la guerre au Vietnam et le racisme. On ne les trouvait qu'aux États-Unis , à la fin des années soixante.

    Il faut également noter que, durant les années soixante, en France, la majorité des jeunes étaient des yé-yé, c'est-à-dire qu'ils suivaient une certaine mode vestimentaire et musicale qui n'avaient rien à voir avec les hippies. Par exemple, ils étaient fans de Sylvie Vartan, et pas de Janis Joplin. De même, ils n'arboraient pas de cheveux longs, mais plutôt des coupes courtes et originales. Bref, ils faisaient plutôt partie des jeunes « branchés », « dans le vent », alors que les hippies étaient contre le fait de suivre une mode. Selon moi, s'il faut trouver un point commun, ce serait le fait qu'on est le même rêve : changer la société à travers un mode de vie marginal et alternatif


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